Chute de Byzance

Après la chute de Réma, Byzance était devenue la nouvelle capitale de l'Empire Latin. C'était une ville rayonnante qui faisait rêver aussi bien l'orient que l'occident. Mais tout empire connait un jour la ruine, et ce qui devait être l'immortel héritage de l'empire antique tomba aux mains des envahisseurs après plusieurs siècles de décadences.

Début de la décadence

Après la croisade de Byzance en 1204, où la ville fuit mise à sac par les croisés, l'Empire Byzantin connu une ère de déclin. Son territoire fut morcelé en plusieurs provinces qui eux-mêmes furent envahis ou dominé à l'ouest par les cités latiliennes et à l'est par les peuples turuks récemment convertis à la parole du prophète.

Les vampires de Transvalachie

C'est au milieu du 14e siècle que se développa dans l'ombre une lignée vampirique dans la noblesse de Transvalachie: la famille Draculea. Aux premières apparences, la famille régnante n'avait rien de suspect, les héritiers s'enchainaient et les ancêtres trépassaient comme n'importe quelle famille mortelle. Mais en vérité, tout ceci n'était qu'une mascarade pour cacher la terrible nature des princes de Transvalachie. En effet, le prince actuel, celui qui se prénomme Vlad VIe du nom est en fait la même personne sue tous ces ancêtres jusqu'au fondateur de la dynastie.

L'immortel use de sorcellerie pour changer d'apparence, rajeunissant, vieillissant ou simulant sa mort pour ne rien laisser de suspect. Adoptant en secret des orphelins pour ensuite les faire disparaitre à l'âge adulte et prendre leurs places au sein de la famille. Plusieurs membres des Draculea sont eux-mêmes des vampires et sont au courant de la mascarade, mais d’autres sont totalement ignorant de la situation et prennent leurs cousins comme des gens normaux, bien qu'un peu psychopathe et cruels envers les habitants du pays, mais ceci devint bien vite une habitude et une tradition familiale reconnue même à l'étranger ce qui ne manque pas de ternir la réputation de la noblesse transvalaque.

L'ascension des Osmadiens

Après l'invasion khanique de la terre sainte, un petit seigneur local turuk du nom d'Osmad réussit à rallier plusieurs provinces pour repousser les dernières forces khaniques et se proclamer sultan. Très vite, il contrôla toute l'Anatolie et profita des conflits au sein de l'Empire byzantin pour s'emparer de nombreuses villes, ce qui contraint les habitants à fuir au nouveau monde pour y fonder la ville de Nisiapolis en 1333, cœur du futur Empire Nisien. La ville de Byzance fut rapidement encerclée par le sultanat d'Osmad.

Le siège des morts

En 1422, après de nombreuses tentatives infructueuses de s'emparer de la ville depuis le début du sultanat, les osmadiens mobilisent une armée impressionnante et emploie pour la première fois des canons. Le siège est long et éprouvant pour les deux camps, mais les byzantins sentent leur fin arriver. Certains s'échappent de la ville par la mer pour rejoindre les colonies Nisiennes au nouveau monde, la ville connait un départ important de riches familles, de marchands et de savants. Alors que l'empereur essaye désespérément de trouver de l'aide à l'étranger, le prince de Valachie se présente à sa cour et lui propose l'aide de son pays en échange de la main de la fille de l'empereur. Ce dernier accepte à condition que l'aide valach réussit à libérer la ville.

Plusieurs jours plus tard, alors qu'un assaut d'envergure est lancé par les osmadiens, l'armée valach arrive sur le champ de bataille. Depuis les murailles de Byzance, les soldats acclament les renforts vus au loin. Les osmadiens annulent leur assaut et se retournent pour faire face à leurs nouveaux ennemis. A partir de là, le siège de la ville est rapidement levé et les armées osmadiennes sont mises en déroute en un temps record. Mais étrangement, l'armée valachs ne s'approche pas des murs et se refuse une marche victorieuse dans les rues de la ville et fait mine de retourner chez eux. Seul une petite délégation escortant le prince Vlad se présente au mur et demande à voir l'empereur. Le prince est d'ailleurs acclamé dans les rues de Byzance. L'empereur lui accorde la main de sa fille et tout aurait pu s'arrêter là si les intentions de Vlad étaient bonnes…

Après cet événement, les osmadiens circulent la rumeur que l'empereur de Byzance et le prince de Valachie usent de la magie noire pour ressusciter des morts pour défendre la ville. Pour les byzantins, la rumeur est considérée comme une calomnie crée par les osmadiens pour discréditer byzance après leur humiliante défaite. Mais en réalité, les guerriers osmadiens n'ont rien inventé, s'ils ont fuit aussi rapidement le champ de bataille c'est parce que l'armée valach était réellement constituée de mort-vivants, mais ça les byzantins l'ignoraient…

Après avoir épousé la fille de l'empereur, Vlad étendit son réseau de vampires dans la ville impériale, il s'occupait d'éliminer méthodiquement toutes les personnalités susceptibles de s'opposer à son plan, devenir l'empereur immortel légitime et rétablir l'empire latin dans tout le Vieux Continent, en usant de nécromancie s'il le fallait. Il n'avait plus qu'à attendre le bon moment, le soutient du peuple byzantin était de son côté et l'empereur actuel se faisait vieux et ses héritiers directs mourraient "accidentellement" les uns après les autres…

La chute

En 1453, nouvelle attaque massive des osmadiens, les grandes bombardes détruisent le mur d'enceinte, les janissaires sont prêt à attaquer les morts-vivants, Vlad se prend un boulet de fonte dans la tête et disparait dans le chaos de la bataille. La ville est prise et les muftis font de terribles chasses aux sorcières, brûlant sur des bûchers toutes personnes suspectées d'être complice avec les morts-vivants.

L'héritage de l'Empire

Même si l'empire byzantin est tombé, son esprit, sa langue et sa culture a été conservé par l'Empire Nisien dans le Nouveau Monde, les Nisiens se considèrent d'ailleurs eux même comme l'héritage de l'Empire Latin et Byzantin, mais cet état d'esprit ne fait pas l'unanimité pour les royaumes du Vieux Continent qui considèrent qu'un héritage géographique est aussi nécessaire pour prétendre au plus grand des héritages antiques.

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